DRH: les 3 révélations choc
J’ai eu le plaisir de préparer et d’animer l’émission qui présentait les résultats de la 15ème édition du célèbre baromètre de l’absentéisme et de l’engagement Ayming et AG2R La Mondiale.
À la fois riche en données quantitatives et qualitatives, c’est un formidable outil au service des DRH.
VOICI 3 révélations qui vont faire réfléchir les DRH…
1/ LA POLY-ABSENCE
Les absences des collaborateurs restent à un niveau élevé et ont augmenté par rapport à l’an dernier.
Elles ont des conséquences multiples. A la fois sur le fonctionnement des entreprises, sur le service qu’elles rendent à leurs clients, mais aussi sur la dynamique du collectif, alors que ce dernier a été passablement ébranlé par l’épisode COVID.
Mais, un autre phénomène a été étudié.
La poly-absence, autrement dit des salariés ayant connu au moins 3 absences dans l’année. Dans cette population, l’engagement, la volonté de rester dans l’entreprise ou de la recommander se dégradent.
Quelles en sont les causes?
Problèmes de santé chroniques, insatisfaction au travail, démotivation…
Autant de signes avant-coureurs à scruter, car cette poly-absence peut basculer vers des absences de plus longues durées.
2/ L’ENGAGEMENT ET LA FIDELISATION
Le rapport de force ayant changé de bord, stimuler l’engagement en donnant du sens, est facteur de fidélisation.
Même si ce n’est pas une nouveauté, c’est plus que jamais un objectif prioritaire pour les entreprises.
Une remarque cependant; de plus en plus de DRH n’associent plus systématiquement le départ volontaire d’un salarié à une trahison.
L’un d’entre eux m’expliquait d’ailleurs que si, par le passé, les entreprises faisaient tout pour retenir les personnes, elles considèrent désormais le départ d’un collaborateur comme inhérent à son parcours et à sa carrière.
« Et qui sait s’ils ne reviendront pas chez nous, après d’autres expériences! » me confiait le DRH d’un grand groupe.
3/ DEUX ETAPES CLEFS A NE PAS RATER Les deux étapes clefs à ne pas rater
Parmi les enseignements de cette 15ème édition, on trouve la nécessité de réussir l’intégration et la sortie des collaborateurs.
Évidemment, pour encourager la fidélisation, on comprend aisément pourquoi il faut soigner l’arrivée des nouveaux venus.
Mais, on doit aussi prêter attention au « offboarding », autrement dit au départ des salariés.
La sortie des effectifs est en effet une question d’image et de réputation pour l’entreprise, tant un ancien salarié peut tout aussi bien être un ambassadeur, qu’un détracteur de son ex-employeur.
Merci à Denis Blanc Isabelle Hébert pour leur éclairage.
Merci à Claire Silva, Anne Vonbank, Elisabeth Sabbah et Thomas Chardin pour leur témoignage.
Merci à Christian et Sidonie pour leur travail d’expertise.
Merci à Alexandra Guimares pour la préparation.
