En France, on adore le deuxième…
Le décès de l’emblématique champion cycliste #Raymond #Poulidor, nous amène à nous poser sur un travers très français.

Ce travers? Aduler le deuxième, suspecter le premier.
N’avez-vous pas remarqué que celui ou celle qui arrive premier est immédiatement suspecté?
Et, souvent, jalousé, critiqué, voire cloué au piloris.

Et ce, dans tous les domaines: sport, éducation, business,…
Les exemples sont nombreux.
« Il a triché… »
« Il n’a pas de mérite, car il avait les moyens financiers de réussir… »
« C’est normal, il vient d’une famille de profs… »

Au contraire, celui qui arrive deuxième est l’objet d’éloges. On le prend même en affection.
« Il n’a pas démérité… »
« Il a tout donné… »

C’est très français.
On le voit dans le souci permanent d’égalitarisme de certains partis, associations, et même chez certains enseignants.

Pour être clair, l’excellence, la tête qui dépasse, c’est suspect…

Pourtant, avec Jean-Michel Blanquer, cela commence à changer.
Heureusement, sinon de nombreux étudiants ou entrepreneurs qui réussissent, continueront de se tourner vers l’étranger pour travailler… et réussir!

Dans des pays, où les premiers ne sont pas enviés, mais félicités.
Et sont sources de motivation pour les deuxièmes, troisièmes,… qui voudront leur ressembler.

Un peu comme dans le sport.